Quelques extraits et résumés

"L'Artisan Biographe" reste toujours en retrait vis-à-vis de ses personnages. C'est pourquoi ne sont présentés ici que des résumés ou des textes de jaquettes.

Victor

 

Victor est né dans des circonstances exceptionnelles, en 1944. Les Alliés avaient débarqué depuis à peine quelques jours dans ce village de la côte normande et les combats faisaient rage partout. Deux tiers de la bourgade étaient déjà détruits. D’une maison tenant à peine debout, un soldat américain voit sortir un coq et se décide à aller explorer la frêle bâtisse à tout hasard. Et là, au milieu des décombres, il trouve un bébé soigneusement enveloppé de ses langes dans un couffin de fortune. Mais personne d’autre, pas âme qui vive. Quant aux anciens habitants de la maison, un couple de personnes âgées, ils s’étaient réfugiés depuis 1941 dans la zone Sud et n’avaient aucune idée de l’identité du nourrisson.

 

Si Victor, devenu plus tard garde-chasse, a finalement retrouvé la trace de sa mère – morte le lendemain de sa naissance d’un éclat d’obus à l’entrée de l’église – il consacrera une partie de sa vie à rechercher l’identité de son géniteur, sans jamais réussir à percer le mystère de sa naissance.

Ambroise

 

Ambroise est un petit bonhomme de près de 80 ans quand je le rencontre près de Cassis. Bon pied bon œil, il me fait penser immédiatement à l’acteur marseillais Rellys, qui avait joué entre autres le personnage d’Ugolin dans le Manon des Sources de Pagnol. Derrière son sourire timide et ses yeux malicieux, il a tant à raconter sur lui-même et ses trois frères aînés, sa mère Fanny (ça ne s’invente pas) et surtout son père et son grand-père qui lui ont enseigné la vie. C’est-à-dire à vivre dans un contexte de frugalité provençale qu’on n’imagine plus aujourd’hui qu’au travers de Giono ou de films en noir et blanc surannés.

 

Une vie en apparence toute simple, mais en réalité hors du commun, faites de moments de grande misère, de drames comme de tant d’instants de bonheur. Dans sa grande pudeur, c’est surtout ceux-là qu’il a voulu retenir. Un personnage fort et haut en couleurs que beaucoup d’entre nous aimeraient avoir eu comme grand-père ou arrière-grand-père!

Béatrice

 

Béatrice n’a que 52 ans lorsqu’elle décide de faire écrire son autobiographie. « Pour avoir toutes les idées encore bien en place » avant de transmettre à ses petits-enfants ce que le stress de la vie actuelle ne lui a pas permis de leur raconter. Educatrice spécialisée dans la région lyonnaise, elle en a vu défiler des enfants pas tout-à-fait comme les autres…

 

À 5 ans, à cause d’un bégaiement prononcé, elle avait elle-même ressenti comme une mise à l’écart par ses camarades de l’école, et même par son instituteur. C’est pour elle une vie bien cruelle, jusqu’au jour où ses parents lui font rencontrer une bibliothécaire de leurs amis, qui décide de lui venir en aide. Avec un médecin, elle parviendra à faire sortir progressivement la petite fille de son handicap et de son isolement. Béatrice prend alors un vrai goût à la vie et son tempérament la pousse à aller vers les autres. C’est décidé, elle sera institutrice. Mais pas une instit comme les autres : plutôt celle qui parvient à révéler les qualités cachées des élèves en difficulté. Son récit de vie est entièrement fondé sur ce qu’elle a vécu et continue de vivre avec ses petits protégés. Elle n’a pas eu que des succès, loin de là, et elle se le reproche amèrement. Mais que de bonheur dans sa voix quand elle raconte les réussites si inattendues de certains d’entre eux. Une vie tournée vers les autres, ceux qui en ont le plus besoin. De quoi avoir foi en l’humanité malgré ses turpitudes !

Valentine

 

Elle a eu deux passions dans sa vie : son métier (elle était responsable de trafic dans une entreprise de camionnage) et les chevaux. Jeune retraitée, elle a voulu se consacrer entièrement à la gent chevaline, ce qu’elle a accompli avec l’aide de son mari vétérinaire en créant un petit centre équestre en Bretagne. Mais elle a aussi beaucoup à raconter sur son enfance dans le Morbihan, à une époque où la région restait sauvage et figée dans le temps, bien loin de l’affluence des touristes durant l’été (qu’elle trouve encore « terrifiante ») et de l’urbanisation galopante de ces trente dernières années…

 

Issue d’un milieu très modeste dans un petit village (son père était couvreur et sa mère tapissière), jamais elle n’aurait imaginé réussir ses études et encore moins épouser un « monsieur de la ville », ni occuper un poste de responsabilité dans une entreprise. Valentine raconte par le menu ses sentiments et ses émotions à chaque étape de sa vie, depuis ses parents qui l’ont poussée à se dépasser et à qui elle voue une reconnaissance infinie, jusqu’à ce mariage improbable et à ses enfants aujourd’hui bien installés. Des enfants très proches de son cœur mais un peu trop éloignés géographiquement, ce qui lui pèse beaucoup. C’est en pensant à eux et à ses petits-enfants qu’elle a voulu graver son histoire noir sur blanc.

Géraldine

 

 

Elle a encore fière allure et une voix qui porte bien, malgré quarante-cinq ans passés à chanter sur scène du pop-rock et de la variété française. Géraldine est une pro par pure passion : la musique et la mélodie, tout comme le rythme, elle les a dans la peau depuis toute petite. À 18 ans, ayant rencontré le bassiste qui sera l’amour de sa vie, elle le suit dans une tournée de galas en Alsace et espère, malgré ce style de vie trépidant, fonder une famille avec lui. Mais il meurt dans un accident de moto un an plus tard, dans des circonstances qui demeurent encore aujourd’hui mystérieuses à ses yeux. Surmonter cet immense chagrin et reconstruire sa vie… Pour poursuivre avec ténacité « la moitié gauche du chemin » qu’elle s’était tracé, il lui en a fallu, du courage et de l’abnégation ! Elle rencontrera d’autres hommes, bien sûr, et se bercera parfois d’illusions. Jusqu’à la découverte du nouveau batteur de son petit groupe, le Franco-Anglais Jeff. Père divorcé dont les deux enfants vivent en Australie, il semble aujourd’hui un peu fatigué de cette vie toujours sur la route, un jour Montélimar, le lendemain Toulouse ou Brive ou Cahors… Géraldine, elle, n’est pas prête à envisager la retraite avant bien longtemps. Mais tous deux finiront certainement un jour par raccrocher cymbales et micros, à moins de les faire revivre différemment dans la banlieue de Melbourne ! 

Pourquoi l'Artisan Biographe?

Chacun de nous a une histoire singulière qui mérite d'être racontée. Mais comment faire? À qui donner sa confiance pour l'écouter, la comprendre... Et l'écrire?

 

 

Vous êtes le personnage central et tout s'articule autour de vous. Jacques-François Martin, écrivain et biographe, prend la peine d'écouter vraiment votre histoire: les faits bien sûr, mais pas seulement.  Pour écrire le livre de votre vie, encore faut-il appréhender finement votre univers, votre personnalité, votre sensibilité... Vos certitudes et peut-être vos doutes...

 

Artisan biographe, c'est bien sûr un savoir-faire d'écrivain. Mais c'est aussi et surtout une sensibilité à la personne. En marge des "boites à biographies", l'Artisan Biographe vous fait du sur-mesure, du "cousu main" qui reflètera au plus près ce que vous ressentez et ce que vous voulez transmettre.